Témoignages de collaborateurs

Des collaborateurs engagés

Au sein de la Fondation Saint-Irénée plusieurs personnes s’investissent pour les causes soutenues et le développement de l’institution. Ainsi l’équipe de la Fondation est constituée de salariés engagés et fiers de travailler pour le bien commun et l’intérêt général.

Portrait-LaureLaure Burtin est chargée de développement de la Fondation Saint-Irénée depuis trois ans. Elle nous a ouvert les portes de son métier mais pas seulement…

“ Intégrer la Fondation a sans doute changé ma vie“, souligne Laure Burtin en guise de prologue, avant d’ajouter, “ en trois ans passés ici, j’ai réellement découvert le sens du mot bienveillance. Je jette un autre regard sur la société, sur ses maux, sur ses plaies et sur les solutions collectives et individuelles, parfois, qu’il est possible de mettre en place afin de contribuer à une meilleure existence. Oui, je possède aujourd’hui une vision plus optimiste sur le monde qui nous entoure“.

Au quotidien, Laure Burtin œuvre, entre autres, à fédérer les énergies, à trouver des fonds, à mettre en place les projets que la Fondation parraine, ou encore à organiser la communication de l’institution auprès du grand-public comme des entreprises. Bref, de “ quoi s’occuper, sourit-elle, sachant que chaque mission est unique, chaque besoin est unique car chaque personne l’est. A travers notre action, qui je le rappelle est d’intérêt public, nous sommes au cœur du tissu économique et social. Nos actions ont par définition un rôle concret. Nous ne sommes pas dans le discours ni dans la posture, nous sommes dans la réalité “.

Et cette réalité peut se conjuguer naturellement au pluriel. Lorsque l’on demande à Laure de citer, justement, quelques actions exemplaires, son sourire s’étiole, l’espace de quelques secondes, le temps de la réflexion, avant de reprendre ses droits pour lâcher avec enthousiasme : “ il y a en a beaucoup ! Mais si je devais en ressortir quelques-uns… Je citerai notamment Philippe Jacquin président de l‘association Péniche Accueil. Son embarcation, sur les quais du Rhône à Lyon, accueille des sans-abris. Entre 80 et 120 par jour. Il y a quelques temps, la péniche a brûlé. Mais du haut de ses 70 ans, Philippe Jacquin n’a pas renoncé et a tout reconstruit ! Chapeau. Je pense aussi à la Communauté Entourage. Ce réseau social sur le net a été créé par Jean-Marc Potdevin, ancien vice-président de Yahoo Europe, s’est lancé dans cette aventure fabuleuse au service des autres. Son idée : venir en aide aux plus démunis grâce au web. Là aussi, je suis émerveillée par la démarche.“ Pour clore ce chapitre, Laure Burtin met aussi en lumière, de nouveau, une démarche locale : “des Sœurs, carmélites de l’Esprit-Saint, originaires du Brésil, se sont installées aux Minguettes récemment afin de créer un patronage destiné à toute personne, quelle que soit sa confession. Elles donnent des cours de chant, de musique etc… C’est un formidable exemple d’humanisme qui transcende les religions.“

Derrière ces exemples, se dissimule in fine une forme de quête perpétuelle de la condition humaine. Celle qui conduit inlassablement à la recherche de la connaissance de l’autre. Sans à priori et sans voile. “ C’est en cela que je disais que faire partie de la Fondation Saint-Irénée a changé mon existence, insiste Laure Burtin qui aurait pu devenir Commissaire Priseur, avant de changer d’orientation pour se lancer dans des études d’histoire de l’art à Paris qui l’ont conduit dans un premier temps à la Fondation du Patrimoine comme chargée de missions. “ A ce poste, j’ai pris plaisir à la rénovation du patrimoine, notamment religieux, et conscience de l’intérêt de le préserver “, précise-t-elle. “ Ce fut un premier pas, je pense, de la nécessité de se tourner vers l’autre, admet-elle, et quand j’ai vu que la Fondation Saint-Irénée recherchait son Responsable du développement, je n’ai pas hésité une seconde à postuler.“

Pour cette lyonnaise de naissance : “ travailler en ce lieu avec autour de moi des gens de convictions, dévoués et désintéressés demeure une chance que je mesure jour après jour. Quand j’observe la dévotion avec laquelle des personnes s’investissent pour autrui. C’est fabuleux. Et quelle humilité tout cela développe en vous. C’est unique. Chaque fois que nous parvenons à aider, à soulager une personne, un groupe de personnes etc… On commence tout d’abord par être secoué par la situation et émerveillé par la suite par la finalité. Mais ne dit-on pas que du chaos naissent les étoiles… “ Il est vrai. Et l’on pourrait ajouter comme le disait Winston Churchill : C’est lorsque la nuit est sombre que les étoiles brillent…

Le témoignage complet en vidéo :

 

Mona Fourrier est chargée de gestion à la Fondation Saint-Irénée depuis cinq ans. Elle nous fait part de son témoignage.

« Je suis chargée de gestion à la Fondation. En clair, j’assure le suivi des relations avec les donateurs, les associations et les institutions pour tout ce qui concerne les flux financiers. Ce sont les dons qui nous parviennent et les subventions qui sont versées aux associations. Mon rôle est de garantir la transparence de l’activité et sa fluidité. A cela s’ajoute l’accompagnement des fondations abritées.
C’est une grande joie d’être témoin de tous ces élans de générosité. D’un côté nous accueillons les moyens qui sont apportés par les donateurs ; de l’autre des porteurs de projet qui remuent ciel et terre pour mener à bien des actions qui font grandir le bien commun et les liens entre les personnes, ou encore éveillent à la beauté.
La Fondation  Saint-Irénée est petite, avec un climat familial, mais son rayonnement est grand. C’est le résultat de toutes ces synergies. «