Témoignages de porteurs de projet 

Des porteurs de projet dévoués à leur cause

La Fondation Saint-Irénée soutient des porteurs de projet présents sur le terrain et qui oeuvrent au service des autres. Chacun témoigne d’un engagement fort et de convictions solides pour agir dans l’intérêt général.

Théophane Saunier est responsable du Patronage Saint-Jacques dans le 8e arrondissement de Lyon qui a vu le jour grâce au soutien de la Fondation Saint-Irénée en 2018. Portait d’un véritable humaniste.

“ Nous sommes au service des enfants “

En ce printemps, le soleil brille sur Lyon, plus que de raison. Et le quartier des Etats-Unis, étouffé par cette chaleur précoce, dégage une sorte de rudesse urbaine somme toute sortie d’une œuvre américaine digne d’un Jack Kerouac. Sur cette route, au cœur de cette fournaise, nous avons rendez-vous au Patronage Saint-Jacques, situé dans une petite impasse verdoyante, à quelques encablures des grands boulevards du 8e arrondissement de la cité lyonnaise. Un havre de paix, de repos et de quiétude au milieu de l’asphalte qui semble avoir pris le dessus d’un paysage uniforme. Là, nous attendons, Théophane Saunier, responsable des lieux. Après quelques minutes de patiente, il arrive, en vélo qu’il dépose devant la porte d’entrée. Il nous salue avec un franc sourire et une authentique bienveillance. Et nous invite à le suivre dans le bâtiment.
Ce jeune homme de 32 ans dirige depuis près d’un an cet établissement, destiné aux jeunes du quartier, initié par la Fondation Saint-Irénée. Pourtant, rien, à l’origine, ne le prédestinait à épouser cette carrière ou plutôt cette vocation. “J’étais en effet passionné de sport et notamment de basket lorsque j’étais adolescent, et je me destinais à cela, commence-t-il, avant de connaître une blessure au genou rédhibitoire“. Sur cette déception, il rebondit et effectue alors des petits boulots, un temps, historie de chercher une nouvelle voie. Et cette voie sera spirituelle ! Là encore en raison d’un événement de l’existence. “ A 20 ans, j’ai eu un accident de la route en moto qui a failli me coûter la vie. Une fois miraculé, je me suis alors engagé au sein de la Communauté de l’Emmanuel. Ce fut une révélation“, admet-il avec le sourire. Depuis ce jour, il consacre son existence aux autres.

Théophane Saunier a travaillé, notamment, pour la Fondation des Orphelins Apprentis d’Auteuil avant de s’envoler pour une mission au Congo pendant deux ans. C’est à son retour d’Afrique qu’il prend connaissance du projet de la création du Patronage Saint-Jacques par la Fondation Saint-Irénée. “ Franchement, je ne me suis pas posé beaucoup de questions. L’idée de me consacrer à des enfants au quotidien ne pouvait que me séduire. C’est, même, une suite logique dans mon parcours, souligne-t-il.

L’activité du Patronage Saint-Jacques se scinde entre le périscolaire et l’extra-scolaire. “ Dans le cadre du périscolaire, nous nous occupons des enfants après l’école. En fonction des soirs, nous accueillons entre 20 et 28 enfants. C’est le moment pour nous, de les faire goûter, travailler leur devoir et ainsi les aider dans la mesure ou certains éprouvent des difficultés à suivre, pour diverses raisons… sociales mais pas seulement. Vient ensuite, le temps des activités avec des ateliers dessin, créatif, cuisine et sportif. Ensuite, avec les vacances vient le temps de l’extra-scolaire. On gère près de 50 enfants, âgés de 5 à 13 ans en gros. Avec eux, on a plus de temps pour les activités, que j’ai évoquées, mais surtout, nous avons la possibilité d’organiser des sorties culturelles, aller au cinéma, au musée etc…et sportives également. Pour vous donner un exemple, nous avons réussi à visiter le Groupama Stadium de l’Olympique Lyonnais. Les gamins ouvraient des yeux grands comme ça (sourire). On a quand même visité les vestiaires et posé le pied sur la pelouse ! “

Pour Théophane Saunier “ notre rôle est d’accompagner ces enfants et leur permettre de s’épanouir. Le slogan du Patronage n’est-il pas d’ailleurs : Un lieu pour trouver sa place. Et c’est notre mission. De plus ajoute-t-il, c’est notre façon de poursuivre l’œuvre de Dieu sans jamais le nommer. “

Tout ce travail ne serait pas une réalité sans le soutien de la Fondation Saint-Irénée. Théophane Saunier le rappelle avec force et vigueur : “ la Fondation nous donne les moyens de recevoir les enfants dans des conditions exceptionnelles. Le bâtiment a été refait à l’intérieur et les installations sont superbes. Ce qui nous offre un cadre ou il fait bon vivre et permet de s’ouvrir aux autres. Aujourd’hui, le patronage est un véritable lieu de partage. Et quand nous voyons les sourires des enfants et aussi ceux de leurs parents, c’est que nous avons accompli notre mission“…

Le témoignage complet en vidéo : 

 

 

Marie-Laure Gerland est directrice adjointe de l’association Vivre Aux Eclats. La Fondation a soutenu le programme « Cotillons & Courtoisie » pour apporter un peu de réconfort et de bonheur aux résidents de l’EHPAD Thérèse Couderc. Voici son témoignage:

« Le partenariat avec la Fondation Ste Irénée a donné le jour au programme « Cotillons & Courtoisie » à l’EHPAD Thérèse Couderc : durant trois ans, deux fois par mois deux artiste-clowns de l’association VIVRE AUX ECLATS sont allés à la rencontre des résidentes de l’établissement,  semant sourires, rires et émotions dans les chambres et les couloirs ; moments de légèreté dont le personnel s’est emparés pour se ressourcer dans un quotidien parfois difficile.

En 2018, c’est un nouveau projet qui verra le jour avec l’EHPAD, toujours grâce au soutien de la Fondation, réunissant les résidentes autour d’une création artistique sur le thème clowns et costume.

Au-delà du soutien financier, essentiel à la pérennité de nos projets, c’est un véritable accompagnement et un partenariat riche en échanges et en rencontres qui s’est mis en place avec la Fondation. Ensemble nous avons développer des actions visant à sensibiliser le public au grand âge et à la dépendance : participation commune à des émissions radiophoniques, présentation durant un mois de l’exposition « Osez l’Être » dans les locaux de la Fondation.

Enfin l’attribution d’un Irénée d’Or a contribué à accroître la notoriété de VIVRE AUX ECLATS et à mieux faire connaître sa mission. «