La Fondation Saint-Irénée accompagnait son président, Mgr Olivier de Germay, pour une visite fraternelle au Liban, et plus précisément à Antélias, en mai 2022.
Accompagné d’une trentaine de personnes, l’archevêque de Lyon s’est envolé le mercredi 25 mai pour rencontrer son homologue, Mgr Antoine Bou Najem, archevêque d’Antélias, ainsi que les habitants de cette ville limitrophe de Beyrouth. Cette visite redonne du souffle au jumelage liant Lyon et d’Antélias mis en place en 1991 pour encadrer les liens fraternels, solidaires, intellectuels et spirituels entre les diocèses. Le Liban, sortant à peine de 15 ans de guerre civile, avait alors bien des difficultés à surmonter.
Le jumelage s’est cimenté autour de quatre grands axes : l’ouverture, la rencontre, le partage et la prière. L’objectif, pour donner de l’élan à ce jumelage, était de cultiver ces différents horizons et de le faire vivre à travers un nombre important d’entités jumelées : paroisses, écoles, services.
En ce sens, étaient membres de la délégation emmenée par Mgr Olivier de Germay des chefs d’établissements scolaires lyonnais, des représentants de paroisses, des salariés du diocèse et la Fondation Saint-Irénée, qui porte matériellement et financièrement le jumelage.
A ce titre, la Fondation Saint-Irénée avait débloqué, fin 2020, une première aide de 200 000 €, complétée par deux autres aides en 2021 de 100 000 € chacune afin de venir en aide aux populations sur place : nourriture, médicaments, bourses scolaires, équipement, matériel etc. Pendants le Carême 2022, le diocèse a organisé une collecte, orchestrée par la Fondation, afin de fournir une aide supplémentaire axée sur l’aide directe aux écoles. Grâce à la générosité des lyonnais et de tous ceux qui ont participé à cette collecte, 120 000 € sont distribués aux 41 écoles du diocèse. La Fondation a également financé l’achat d’un échodoppler pour la Société Saint Vincent de Paul afin d’équiper un dispensaire.
L’objectif de cette mission au Liban était donc de renouveler le soutien des Lyonnais à leurs frères et sœurs libanais, de partager avec eux le poids des crises qu’ils traversent, qu’elles soient politiques, sociales ou économiques.